vendredi 21 décembre 2012

Capote armature bois : les dimensions

Daniro, que vous pouvez contacter à cette adresse : dadrobbe (at) orange.fr, cherche des informations sur la capote de l'Isetta VELAM. 
Je lui ai fait une photo cotée de la mienne (voir ci-dessous). 
Elle est dotée d'une armature bois, je sais qu'il existe des armatures métalliques.

Il a besoin d'autres photos, que je ne peux pas lui faire, cause voiture démontée :
- une vue de dessus,
- une vue capote ouverte,
- zooms sur le joint d'étanchéité côté porte.
Evidemment, si vous avez une capote complète qui traîne ...
Merci pour lui !


dimanche 16 décembre 2012

Bonnes fêtes de fin d'année !

Vous avez des enfants ? Ils aiment colorier ? Imprimez-leur ce dessin !

Isettas VELAM, ROMI & BMW

vendredi 9 novembre 2012

Toujours sur le pont !

- "Et au fait, t'en es-où de l'Isetta" me demande Tata Jacqueline après que nous ayons partagé les dernières nouvelles de la famille.
- "Et bien ... je n'en suis pas beaucoup plus loin que la dernière fois, en fait. Tu comprends, je suis toujours sur le pont." quiproquo-je alors.
- "T'es toujours sur le pont et t'avances pas, tu brasses de l'air ou quoi ?" me répond-t-elle 
- "Ce que je veux dire Tata Jacqueline, c'est que je démarre une nouvelle activité professionnelle. Ca me prend beaucoup de temps. Ca me laisse peu de loisirs pour avancer sur la rénovation du pont de l'Isetta. Mais viens, je te montre."

J'ai allumé l'ordinateur. Elle préférait rester au chaud et voir des photos plutôt que d'aller dans l'atelier. 

- "Tu vois, là c'est le pont avant que je le nettoie. 
Les tâches sombres c'est du cambouis. 
Y a des fuites d'huiles, les joints sont à changer".


- "Et puis là, c'est  une vue de l'autre côté, après le premier nettoyage sommaire à l'eau chaude et au savon noir. L'intérêt de ce profil c'est qu'il montre bien la différence entre les formes du carter de la VELAM et de celui de la BMW. Les français ont choisi une ellipse alors que les allemands ont fait dans le rectangle arrondi. 
Je schématise bien sûr, mais bon, c'est pour être plus compréhensible."
  

"Je te parlais de fuite d'huile. 
Et je m'étonnais que le frein à main soit inopérant. 
L'explication est sous tes yeux . 
Faut changer le joint spi et le joint papier. Au minimum."



 "Bon là tu vois c'est après que j'ai tout ouvert. 
Dans la RTA il est recommandé d'utiliser un arrache roulement pour séparer les carters et la trompette. 
Et bien, c'est indispensable. Parce qu'il y a deux axes qui entrent et sortent à force. 
On en voit un en bas à gauche."

- "Et dans le cadre rouge, les raisons de la limaille. 
La chaîne que t'as vu sur le post du 4 octobre,elle frotte. 
Je ne sais pas comment et si je vais résoudre ça."







jeudi 4 octobre 2012

Transmission duplex en image

Bonjour à tous,

Me voici de retour après l'été. Peu d'avancées significatives sur ma restauration, à l'exception de la rénovation de l'étanchéité du pont arrière. J'y reviendrai, photos à l'appui, quand j'aurai terminé. En attendant un ''reportage complet'' voici une photo des pignons et de la chaîne, système duplex.



mardi 12 juin 2012

Infos pratiques


La semaine dernière, j'ai fait du mauvais esprit en ironisant sur le prix d'une VELAM à vendre en Italie. Ca soulage, mais ça ne fait pas avancer la restauration des Isetta en général et de la mienne en particulier.
Alors aujourd'hui, en guise de pénitence et espérant que la maxime donne et tu recevras se vérifie, je partage les adresses dont je dispose. Si vous en avez d'autres, merci d'utiliser la zone commentaires ou de m'adresser un courriel. 
Une précision : elles proviennent pour l'essentiel d'un collectionneur ayant restauré une Isetta.
Une autre précision, je n'ai testé qu'ENPI et Aprotec. 

Documentation générale :
RTA 119 de mars 1956 et RTA d'août 1957. Rééditées par les éditions du palmier.

Carrosserie :
Peinture : Dupont NH61 Shetland White L7884
Joints : ENPI et/ou le comptoir de la carrosserie 
Bulle arrière : une aiguille dans une botte de foin, c'est peut-être le moment de faire une vraie-fausse version "cabriolet".
Logo Isetta (porte et bulle arrière) : aéro jean-do
Collerette réservoir : traction avant modèle 1952

Moteur :
Similaire à un 250 NSU selon plusieurs informations non vérifiées.
Pistons : le Dauphin, Aprotec
Chemisage : Aprotec
Embiellage : Aprotec (encore) ou l'artisan spécialisé dans les motos anciennes.

Transmission :
Flectors : similaires Isetta BMW ou triporteur Ape Piaggio

Freinage :
Flexible et reconditionnement : EtientFreinage95
Maître cylindre :  4 CV, pensez au répartiteur 3 voies. Ca rentre au chausse pied, mais ça rentre.
Cylindre :4CV (encore).

Amortisseurs :
Anneaux de suspension avant : disponibles chez la plupart des vendeurs de remorque
Arrière : 4 CV Renault ou Isetta BMW
Direction : amortisseur de direction moto (en modifant le support) ou combi VW

Eclairage :
Phares : Auteroche à acheter chez un marchand de matériel agricole et à modifier, essayer aussi Panargon
Pastille de clignotant AV : aéro jean-do
Feux arrières : aéro jean-do
Intérieur : Simca Aronde
Plaque d'immatriculation : idem Dauphine / 4CV

vendredi 8 juin 2012

23.000 €uros ? Le prix des Robri s'envole !

Le titre de ce billet est gratuitement provocateur. Je le reconnais. 
Tout comme je reconnais ne pas m'être renseigné sur le travail de restauration justifiant les 23.000 €uros demandés pour cette Isetta Velam à vendre en Italie. Je suis surpris qu'elle ne soit pas blanche, et je ne comprends pas que le logo Isetta ne figure pas en rouge sur la porte avant. Mais c'est vrai, elle a des protections d'ailes de marque Robri sur les ailes avant.

Capture d'écran de l'annonce sur le site italien gratuit de petites annonces autobelle.it
http://www.autobelle.it/annunci/dettid.php?gb_id=140966

La photo de l'annonce. source : autobelle.it

Alors, j'ai replongé dans mes archives pour retrouver un document transmis par un collectionneur.

Il s'agit de la publicité Robri d'époque.
Elle précise : ''équipement de luxe''. 
Serait-ce l'explication des 23.000 €uros demandés ?
Cliquer pour agrandir
Si le vendeur de l'auto ci-dessus lit ces lignes, merci de nous en dire plus.
La zone commentaires est faite pour ça !

jeudi 24 mai 2012

Joints caoutchouc

Ce billet ne contient pas la réponse au problème des joints de déflecteurs pour l'Isetta VELAM. Comme beaucoup d'entre vous, je recherche toujours LA solution permettant de résoudre ce #*%£§!@ de casse-tête et d'atteindre un niveau de restauration exemplaire. Lecteurs, si vous l'avez, merci de la mentionner dans la zone commentaires.

Ce billet ne montre pas les joints posés. J'ai deux trois choses à faire avant (noir du plancher, remonter le train avant et son homologue arrière, refaire le circuit électrique).
Alors pourquoi commander si ce n'est pas monté dans la foulée ?
Pour ne pas être confronté à une situation de rupture chez le fournisseur. 

Il y a 10 ans, Michelin collection avait encore des pneus en 270 x 90. A l'époque, je n'en avais pas acheté puisque je venais seulement de récupérer l'Isetta. Aujourd'hui ces pneus sont épuisés, il faut s'équiper chez chambrier.
En revanche, ce billet contient les références utiles pour commander chez ENPI. C'est le spécialiste du véhicule ancien auquel je me suis adressé pour remplacer à l'identique ou adapter. Si vous en connaissez d'autres, merci de le mentionner dans la zone commentaires.

Ouverture du carton

Porte et trappes du compartiment moteur : ref. 025655
Vitres+bulle : ref. 015019 pensez à commander la clé !
Jonc d’ailes : ref. 030635 
Toit ouvrant : ref. 015178 
Réservoir : ref. 013310 
Pare-brise : ref. 15349

Bonus du jour, la planche ''carrosserie'' du manuel de pièces détachées. Si vous avez des informations à partager, merci de le faire en utilisant la zone commentaires. Vous pouvez aussi m'adresser un courriel à l'adresse suivante : isettavelam49 (at) gmail.com
Cliquez sur l'image pour l'agrandir





vendredi 11 mai 2012

Interlude documentaire (bis)

Les statistiques de visite sont claires : vous aimez le billet "toutes différentes ?" publié le 1er février dernier.
J'en ai informé le propriétaire de la Velam décrite. Voici les photos illustrant le propos :

Le compartiment moteur et son filtre à air.

Le pot d'échappement.

Le porte roue de secours.
Notez le pneu Michelin en 270x90.

Vue d'un pneu Chambrier.
Notez le puits de vissage d'enjoliveur au milieu de la jante.

Le propriétaire de l'Isetta Velam ci-dessus photographiée cherche :
- un gros écrou de suspension avant (55 sur la planche de la RTA),
- un cabochon de feu arrière,
Merci de me contacter (isettavelam49(at)gmail.com) si vous pouvez l'aider !

jeudi 10 mai 2012

Interlude documentaire

En attendant de reprendre le fil de la restauration, je vous propose des photos de la brochure publicitaire présentant l'Isetta Velam.
Plié, le fac-similé publié ci-après mesure 13,5 x 21 cm.
Merci au collectionneur qui me l'a envoyé gracieusement.






Vous avez normalement remarqué que ce document publicitaire présente une Isetta ISO (voir châssis et phares). 

Je me demande bien pourquoi.

Si l'un d'entre vous a une explication permettant de le comprendre, merci de la partager en écrivant dans la zone commentaires.

vendredi 4 mai 2012

Message de service

Ce blog n'est pas à l'abandon !

Je suis tout simplement en attente de matière pour l'alimenter :
- j'attends toujours ma commande de joints,
- je n'ai pas assez avancé dans la remise en état du pont arrière pour en faire un billet.

Merci de votre compréhension,

A très bientôt,

jeudi 12 avril 2012

Recherche pièces ou infos

J'écume les bourses et internet, mais je reviens bredouille de chacune de mes visites. 
Oh bien sûr je récolte quelques encouragements goguenards comme : ''Oh la la, une VELAM ! Mais vous êtes fou !'' ou bien : ''Rarissime votre auto mon p'tit monsieur, il va vous falloir du courage ou alors beaucoup de chance ...'' et même : ''Ah mais si elle n'était pas complète, vous n'auriez jamais dû entamer cette restauration ! Une Isetta BMW, on s'en sort, mais une VELAM ... si j'étais vous, je revendrais tout par petits bouts, ça vous ferait de quoi acheter une belle ancienne roulante et fiable ! ''

C'est parfois décourageant, et il m'arrive de me mordre les doigts pour me punir d'avoir entamé ce chantier de restauration. Mais ça ne dure jamais, car sauver cette microcar française mérite bien des efforts.

Idéalement, il faudrait en acheter une deuxième en piteux état pour avoir une donneuse d'organes. Mais voilà, mon ministre du budget, un homme pragmatique, m'a conseillé de miser sur la visibilité permanente de ce blog pour générer des contacts et des offres.

Voici la liste des pièces et infos que je recherche en priorité :
- Une banquette, ou simplement une armature récupérable, (il est possible d'adapter une banquette arrière de 4L, mais j'aime autant avoir l'originale),
- Un pignon de démarreur,
- Un alternateur Morel type AM68 ou simplement le bobinage,
- Une serrure de porte avec clés, ou l'adresse d'un serrurier pouvant refabriquer des clés à partir de la serrure d'origine (sertie semble-t-il).

J'en profite pour vous signaler que j'ai passé commande de joints (porte, toit, trappes, etc). Dès réception je fais le billet qui va bien (fournisseur, références et photos).

mardi 27 mars 2012

Merci, thank you, ありがとう


279. C'est, à ce jour, le nombre de visiteurs qu'à reçu ce blog depuis son lancement.
Et comme disent les boursicoteurs, la tendance est haussière. Merci de vos visites !

Sans surprise, 60% des visites proviennent de France. Le podium est complété par les anglophones (américains et anglais pour 30% des visites) et les japonais (plus de 12%).

Personne n'a encore posté de commentaires, mais je reçois de plus en plus de mails.

Encore merci, et à bientôt !

dimanche 25 mars 2012

Foxabrille !


Un petit billet sur une opération en cours : le nettoyage des pièces. 
Il existe sur le marché une multitide de produits de rénovation. 
Leur efficacité marketing est démontrée, il s'en vend des hectolitres tous les jours. 
En pratique, le doute est permis. 
Alors avant de succomber aux sirènes j'ai fait le boulot à l'ancienne.
Huile de coude, savon-noir dilué dans l'eau chaude et Miror cuivre.
Le résultat me convient !

A gauche, le feu nettoyé. A droite, le feu dans son état ''sortie de grange''.
Vous trouverez des répliques ici  http://www.aero-jean-do.com/boutique_scooter.htm   



Les joints de vitres : en haut nettoyé, en bas dans son état ''sortie de grange''.
Vous trouverez des joints neufs et plein d'autres choses ici :  http://www.enpi-retro-auto.com/ 
référence joint : 015019, pensez à la clé. 

vendredi 23 mars 2012

Repeinte en vieux blanc


Impossible de réparer les outrages sur la carrosserie de l'Isetta Velam sans avoir à la repeindre en intégralité. Telle est la conclusion de l'état des lieux.
Au moment de lancer la rénovation, je ne connais pas la teinte d'origine, je veux dire la nuance exacte (1). Blanc, oui, mais lequel ? Il y en a des centaines !
Et puis je suis contraint par un budget limité. Il en découle le parti-pris de mélanger le neuf et le ''d'époque'' rénové ou nettoyé. Alors je demande une teinte se rapprochant autant que possible de la couleur d'origine telle qu'elle avait vieillie.
Le dessous du capot de ''tableau de bord'' est passé au spectrographe. Epargné par la corrosion externe, à l'abri de la lumière mais pas de l'oxydation naturelle, ce dessous est à nos yeux le meilleur échantillon possible du temps passé. 
Pour encore plus de ''réalisme'', je demande une finition satinée plutôt que vernie.
Le résultat cadre plutôt bien avec mon attrait pour les objets dans leur jus, racontant leurs histoires à qui sait les regarder. 
Nous verrons quand tout sera remonté si j'ai fait le bon choix.

(1) Je l'ai apprise depuis : NH61 Shetland white L7884, ce serait chez Dupont de Nemours, l'équivalent moderne du blanc d'origine.



lundi 13 février 2012

Un soudeur dans le moteur !

Mettez un tigre dans votre moteur ! Vous vous souvenez peut-être du slogan de ce pétrolier dont la mascotte a longtemps été un sympathique félin asiatique ? (si non, voir la pub à gauche).

Et bien en fait de tigre, c'est un soudeur qui a séjourné dans le moteur de mon Isetta Velam. 
Le cas est malheureusement assez habituel à en croire les témoignages que j'ai recueilli.

Avoir rempli le bi-cylindre d'huile dès la prise de possession de la microcar n'a rien changé : il était déjà trop tard.
Je vous épargne les longs discours, voici des photos du haut moteur après le (difficile) démontage.


Les pistons riment avec calamine et oxydation.
Vu l'arrachement du traitement de surface du cylindre ?

Je suis plusieurs pistes pour le remettre en état en dépensant juste ce qu'il faut :
- décapage et re-traitement type Nickasil ou Revalloy,
- ré-alésage, re-chemisage,
Et il apparaît difficile de faire sans une paire de pistons / segments neufs. Leur taille dictera celle du ré-alésage.

Naturellement, je vous tiendrai informé de celle qui a été retenue et je partagerai ici la ou les adresses ''qui vont bien''. 

Ce journal de la restauration d'une Isetta Velam ayant pour vocation de marcher dans les deux sens, vous pouvez aussi laissez vos infos dans la zone commentaires. Et n'hésitez pas à me contacter, si vous avez un haut moteur complet neuf ou en bon état.

isettavelam49 at gmail.com

jeudi 9 février 2012

Etat des lieux, épisode 3

J'ai entamé le démontage de l'Isetta dans les Vosges où j'habitais pour raisons professionnelles. Muté à Paris, sans possibilité de garage, j'ai descendu l'Isetta en Provence dans la famille. C'est là que j'ai poursuivi le démontage au rythme des congés payés.
Voici quelques photos de la carrosserie totalement ''dépoilée'' avant sa réfection.

La carrosserie nue. On distingue la plaque d'identification, à l'avant du passage de roue en bas à droite.

La porte, avant lavage et dépose du pare-brise.

Le plancher oxydé. Notez que l'emplacement de la roue de secours est intact.
La batterie n'a donc pas été déplacée sous la banquette.
Vu comme ça, le dessous m'évoque le visage d'un robot.

L'aile avant gauche. On distingue encore un peu la nervure.

L'ampleur des travaux à réaliser dépassant mes compétences, j'ai confié le travail de carrosserie à un ami passionné et rétif à l'usage facile du ''mastic''.

Résultat à voir dans un prochain billet !

lundi 6 février 2012

Vu sur internet


Ma veille quasi-quotidienne du web pour dénicher informations et pièces m'amène parfois à trouver des pépites. J'ai déjà mentionné le site brésilien dédié à l'Isetta Romi. 

Aujourd'hui, je souhaite partager avec vous le blog d'un américain restaurant une Isetta BMW.

Ca se passe ici : http://bzisettas.blogspot.com/C'est une mine d'informations sur l'Isetta 300 de la fabrique bavaroise et un excellent outil de comparaison avec la VELAM.
En prenant le temps de naviguer sur ce blog, vous découvrirez comme moi qu'il y a des similitudes (notamment au niveau du châssis arrière) permettant d'envisager d'acquérir certaines pièces tels que les amortisseurs ou les flectors chez, par exemple, http://www.oldtimerteile.net/ .

Un avis à exprimer ? Une information à partager ? 

La zone commentaires ci-dessous est là pour ça !

mercredi 1 février 2012

Isetta VELAM : toutes différentes ?

J'ai détaillé très récemment une autre Isetta Velam, roulante, et produite en 1955. C'est à dire un avant celle que je restaure. Je n'avais pas mon appareil photo, et j'ai promis de ne pas divulguer sa localisation. 
Mais je ne résiste pas au plaisir de partager ce que j'ai vu :

- elle est équipée de pneus fabriqués par Chambrier père et fils. Il m'a semblé reconnaître l'écriture typique des produits Dunlop. "Pour rouler à 60 km/h, ça va bien.'' ont commenté ceux qui m'ont accueilli,

- les anneaux Neiman ont été remplacés par des anneaux de marque Trigano, en 35 mm de large ! Ils sont assez faciles à trouver semble-t-il. Je vous tiens au courant !

- la capote : elle est noire, la mienne est grise. L'armature est métallique et le verrouillage s'effectue sur le côté avec des loquets très similaire à ceux des déflecteurs. (J'ai une armature en bois et le verrouillage se fait à l'avant, grâce à deux tirettes),

- à l'arrière, un porte-roue de secours sous lequel est vissé une longue plaque d'aluminium. Elle intègre les feux d'origine et contient en son centre, une plaque d'immatriculation rectangulaire (exit la plaque carrée vu que la place est prise par la roue de secours !) entourée de l'éclairage de plaque réglementaire,

- trois fines flûtes, façon hot-rod américain, dépassent de la carrosserie côté gauche. Un pot d'échappement adaptable ou une option d'époque ? La mienne est équipée d'un pot conforme à celui de l'illustration de la R.T.A.,

- la batterie a été déplacée sous le siège puisque la roue de secours n'y est plus  (adaptation postérieure à la livraison ?). La mienne est toujours à la place montrée par la R.T.A., c'est à dire à proximité du moteur,

- la porte est dotée d'un imposant vide poche en tôle. (un accessoire d'époque ?) Il est revêtu de velours. On trouve le même revêtement par dessus l'habillage carton en pied de poule gris qui semble être un standard sur les VELAM,

- les ailes sont lisses, alors que les miennes (modèle 1956) dont dotées d'une fine nervure,

- Et enfin, le carburateur Solex type AHCD est équipée d'un curieux filtre à air, façon boite de masque à gaz, relié sauf erreur de ma part au tuyau de chauffage.

Tout ce qui précède paraîtra peut-être superficiel aux experts de l'Isetta VELAM. J'espère que cela intéressera les néophytes et que, tous ensemble (comme diraient les autres), nous allons pouvoir réunir et partager le plus d'informations possibles
C'est le but de ce blog, ma restauration n'est qu'un prétexte !

Libre à vous de commenter ci-dessous ou de m'adresser un mail : isettavelam49 (at) gmail.com


vendredi 27 janvier 2012

Etat des lieux, épisode 2

Je vous ai expliqué, dans l'épisode 1 de l'état des lieux, que la carrosserie de l'Isetta Velam et la plupart de ses composants étaient ''sauvables''. A priori, le budget à consacrer à la restauration semblait devoir rester inférieur à celui que j'aurai engagé si j'avais acheté une Isetta Velam roulante. 
Mais l'examen de l'état des dessous m'a ramené à la raison : y a du boulot ! Et je ne m'en sortirai pas sans vider une partie de ma tirelire ...
Par mesure de sécurité, je changerai les flectors. Un pot d'échappement neuf est à prévoir.


- A l'arrière, le faux châssis et ses composants sont globalement préservés de la rouille par un généreux cambouis composé d'huile et de boue. Pourtant, le moteur est bloqué (j'y reviendrai dans un prochain billet).
Les amortisseurs sont bons à jeter. Si j'en crois le compteur ils n'ont pourtant encaissé que 17.000 kilomètres.
Des auréoles aux extrémités du carter du pont laissent penser que les joints d'étanchéité (7, 31 et 55 sur la planche transmission - cliquez dessus pour l'agrandir) sont à changer.

- A l'avant, l'oxydation règne.
Les anneaux Neiman sont cassés, il faudra changer les joints de pivot (31 et 34 sur la planche train avant et frein) et deux butées (20, sur la planche à droite - cliquez dessus pour l'agrandir).
A changer aussi, le réservoir de liquide de frein, les durites en caoutchouc ainsi que les caches poussières des cylindres de roue. Le maître cylindre, particulièrement exposé aux projections, nécessitera au minimum une réfection.


Vous avez un commentaire à faire, des infos à partager ?
N'hésitez pas !

lundi 23 janvier 2012

Etat des lieux, épisode 1


J'ai récupéré l'Isetta Velam à priori complète à l'exception du jeu de clés, de la banquette et du bras d'essuie-glace.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
La banquette avait été démontée et reconvertie en canapé avant d'être jetée au milieu des années 1960. J'ignore ce qu'il est advenu du bras d'essuie-glace et des clés.
Naturellement, le moteur était bloqué et la plupart des joints et caoutchoucs étaient ''cuits''. Les pièces chromées et en aluminium montraient une corrosion certaine.
Quant à la tôle de la carrosserie, en dehors d'une couche de rouille étendue mais heureusement superficielle, il n'y avait rien d'autre à déplorer que les courantes bosses, rayures et enfoncements plus ou moins profonds liés au stockage ''en grange''. 

Les photos de ce billet correspondent à la phase de dépose du faux-châssis.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
J'ai malheureusement perdu lors d'un déménagement les photos prises antérieurement ainsi que mon cahier de démontage.  

cliquez sur l'image pour l'agrandir

Rust never sleeps ...


vendredi 20 janvier 2012

L'indispensable R.T.A.

Pour les fanas de l'authentique comme moi, posséder et feuilleter le document d'époque est essentiel. Le papier jauni, son odeur, tout me re-transporte dans la découverte et ''la sortie de grange''.

On peut cependant trouver, en version électronique, une documentation très proche de la R.T.A. (Revue Technique Automobile) n°119 de mars 1956.
Elle est au Brésil, sur le site des machines outils brésiliennes Romi. (Romi était un des détenteurs de la licence ISO. Les brésiliens ont produit la cousine brésilienne de l'Isetta Velam de 1955 à 1961, faisant vraisemblablement de l'Isetta la première voiture construite au Brésil - voir billet ''Généalogie d'un petit mythe''.)

Cet indispensable document ne donne aucune information sur les couples de serrage et certaines planches ne sont pas légendées. Cela complique mon travail de réfection, j'en parlerai prochainement en montrant l'état des joints de pivot du train avant (31 et 34 sur la planche ''train avant'').

Téléchargez le manuel électronique en cliquant ici

Ou copiez collez dans votre navigateur : 
http://www.fundacaoromi.org.br/fundacao/romi-isetta/pagina/1
 

mercredi 18 janvier 2012

On te la donne ... si tu la répares !

''Mais qu'est ce que tu fais avec un scooter démonté dans ton salon ?'' me demande une amie venue prendre l'apéro.
''J'adore réparer les vieilles choses dotées d'un moteur. C'est mon côté développement durable.'' lui réponds-je.

Quelques jours plus tard, à la cantine du boulot, l'amie m'apostrophe : ''Mon oncle prend sa retraite, il est en train de débarrasser son hangar. Il y a dedans une vieille petite voiture. Passe ce week-end. Si elle t'intéresse on te la donne, à condition que tu la répares !''
J'y suis allé. 
Au bout d'une heure et demie de route, je suis tombé sur l'objet de ce blog. 
L'Isetta VELAM était là depuis une bonne trentaine d'années, immobilisée par un panne électrique autant que se souvienne le tonton.
La semaine suivante je l'ai rapatriée avec l'aide de quelques copains.
C'était en mai 2000.

Depuis, au rythme des aléas et des bonheurs de ma vie, l'Isetta Velam a été démontée, déménagée trois fois, repeinte etc. 
Cette année, j'attaque enfin le remontage.

Je vous propose de le suivre activement en commentant chaque billet !